Future maison des syndicats : Et si on partageait le parking ?

Le lundi 19 mai, j’animai une réunion publique avec les habitants du quartier Libération à la Maison de quartier Renée Auduc, à propos du projet de relocalisation de la Maison des syndicats et des associations, actuellement implantée à côté du Palais des Congrès. 

Dans le cadre de la rénovation et l’extension du Palais des Congrès, le site actuel est voué à être démoli. La Ville du Mans ainsi que Le Mans Métropole ont donc engagé un travail de relocalisation des organisations syndicales d’une part, et des associations d’autre part. Le futur site retenu pour les syndicats est l’ancien bâtiment ENEDIS, situé rue Ambroise Paré, au cœur du quartier Libération. Ce choix permet de réinvestir un bâtiment existant, bien desservi et fonctionnel. 

La réunion a permis de présenter les contours du projet aux habitants du secteur et d’aborder les enjeux liés à l’intégration de cette activité dans un tissu résidentiel dense et qui sera par ailleurs connecté avec la Maison de Santé Pluridisciplinaire Armand Saffray, également propriété de Le Mans Métropole. 

Le sujet du stationnement a fait l’objet de nombreux échanges, en particulier en lien avec les tensions existantes dans ce quartier, notamment en soirée, au moment du retour des habitants à leur domicile.

Afin de répondre à ces préoccupations légitimes, une solution a été proposée : mettre à disposition des habitants le parking du site en dehors des heures de fonctionnement de la Maison des syndicats (soirée, week-ends, jours fériés). Cette ouverture partielle du stationnement permettrait d’optimiser l’usage d’un espace existant, en conciliant les besoins des usagers du futur équipement et ceux des riverains. La discussion a, notamment, porté sur les conditions de mise à disposition sachant que la gratuité ne serait pas possible. 

De plus, la présence d’abris à vélos ouverts aux riverains permettra d’améliorer l’offre autour des mobilités douces, bien que quelques demandes de davantage de places pour vélos ont été émises par certains habitants.