Je rentre juste de ce long marathon budgétaire qu’est le vote des budgets 2008 de la Ville du Mans et de Le Mans Métropole. Au cours des longs – et pas toujours intéressants – débats, l’opposition a fait très fort.
Pour résumer et sans caricature, notre opposition considère que la majorité municipale conduite par Jean-Claude Boulard depuis 2001 n’a pas de réel bilan, qu’elle n’a réalisé aucun grand équipement hormis le tram. De plus, nous avons eu le droit à un grand numéro d’étrillage du maire du Mans qui aux yeux des Manceaux serait une personne autoritaire, imposant ses caprices et ne sachant pas être à l’écoute de nos concitoyens. On croit rêver.
Prenant la parole pour les élus socialistes de la Ville, je me suis permis de rappeler à notre opposition qu’il y avait deux façons de conduire un débat budgétaire : tout critiquer et rien proposer (ce qu’ils ont fait aujourd’hui encore) ou bien engager un débat constructif sur les points négatifs et positifs du budget et autour de propositions concrètes et chiffrées (ce que j’ai fait au Conseil général la semaine passée). C’est tout de même étrange de constater que la droite mancelle cède toujours à la facilité.
Proximité et quartiers
Par ailleurs, j’ai rappelé que le bilan de notre majorité pouvait se résumer en deux mots : proximité et quartiers :
- Proximité des élus dans leur travail de terrain dans chaque quartier de la ville ;
- Proximité des équipements réalisés dans les quartiers ;
- Proximité des services rendus à la population dans les quartiers.
De la triple absence …
De son côté, Jean-Claude Boulard a dressé le bilan de l’opposition municipale en parlant d’une triple absence :
- Absence de présence des élus de l’opposition dans les quartiers ;
- Absence de propositions concrètes au service de notre ville ;
- Absence de cohérence puisque le groupe de 13 élus d’opposition a éclaté en cours de mandat (la moitié d'entre eux a voté le budget 2008).
… au triple aveu.
Pour finir, Alain Pigeau, l’un des principaux leaders de l’opposition municipale a fait un triple aveu :
- « Oui, je ne suis jamais présent dans les quartiers » ;
- « Oui, nous n’avons pas fait de propositions puisque nous sommes là pour critiquer »
- « Oui, l’opposition a manque de cohérence ».
Au final, les Mancelles et Manceaux seront les seuls juges du bilan et des propositions des uns et des autres … lors des élections municipales des 9 et 16 mars prochain.