Le Blog-notes de Christophe COUNIL

Hommage à Gérard MARSAUD au Centre social

La dernière Assemblée générale du Centre social des Quartiers Sud a été l’occasion de rendre un hommage appuyé à Gérard MARSAUD en donnant son nom à la salle polyvalente.

 

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Joëlle HEBERT, Présidente de l'amicale CNL dévoile la plaque en l'honneur de Gérard MARSAUD

 

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A cette occasion j’avais demandé à son fidèle compagnon de route Pierre VEN de rédiger quelques mots sur Gérard :

 

Étapes d’un chemin de vie par Pierre VEN

 

Né le 12 juin 1934 à la Ferrière en Vendée, il est l’ainé de six enfants dont le père sorti de la ferme familiale crée une entreprise « charron – forgeron » et la mère coutière itinérante se sédentarise à avec l’arrivé des naissances.

 

Après ses années d’études à Luçon et son service militaire en Allemagne et en Algérie (1957 – 1958), il entre chez les Missionnaires Oblats de Marie immaculée (OMO) avec le désir d’aller au Laos : ce côté aventurier et fondateur ne luis déplait pas ! … mais en 1962 un sérieux problème de santé l’en empêche. A son corps défendant, il assure un travail de prof puis une animation près des jeunes de l’Ouest.

 

En 1969, muté d’obédience à Arnage, il reçoit « mission » près des jeunes avec comme ancrage l’aumônerie du lycée Montesquieu très structurée et les aumôneries CES – CERT à Arnage, plus quatre équipes de la JOC.

 

Dans la logique de ce qu’il ressent depuis des années, il prend la décision de s’inscrire à l’ANPE avec en fonction de ses limites de santé, une recherche de travail dans le tertiaire ; son entrée au travail se fait le 13 novembre 1972 au siège social de la Mutuelle générale française d’accident (MGFA) : aide rédacteur, rédacteur administratif, rédacteur production, rédacteur contentieux  firme puis particuliers ….  Son code de pointage personnel au travail était OMIPO qui l’identifiait selon ses choix profonds.

 

Puis, ce fut l’engagement syndical à la CFDT, d’abord comme adhérent, vite devenu délégué au CE en 1974 avec responsabilité des restaurants d’entreprises. Il fut ensuite délégué du personnel, puis délégué syndical surtout chargé de la défense prudhommale … Beaucoup de temps forts et de combats ont jalonné ces années dans l’entreprise. Cela lui vaut un blocage de promotion pendant 15 ans ! Mais quelle liberté vis-à-vis de toute hiérarchie on peut ressentir quand le fric ou la production ne sont pas recherchés pour eux-mêmes.

 

12 juin 1994, retraite professionnelle à 60 ans malgré la possibilité d’aller jusqu’à 65 ans : motivations, état de santé, lassitude nerveuse devant des situations conflictuelles, assurance de continuer autrement le même engagement : mi-temps syndical, mi-temps dans la cité des Glonnières qui l’a hébergé depuis 1975 en collectif HLM.

 

Fin de vie, depuis de longs mois la santé de Gérard se détériore. Ses séjours à l’hôpital en différents services se multiplient. Ses chutes sans raison apparente se font de plus en plus nombreuses. Dimanche 8 mars 2009, à Rougemont, il fait une chute dans sa chambre due à un arrêt cardiaque … c’était à l’heure où la cité des Glonnières s’apprêtait à fêter Carnaval !

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L
tres beau hommage à un homme discret, engagé et fidèle à ses colnvictions.
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