19 Septembre 2017
Depuis le début de la rentrée scolaire, les parents d’élèves de l’école Jean Macé au Mans sont mobilisés pour obtenir la réouverture d’une 9ème classe. Réouverture qui est refusée par l’Inspection académique malgré les travaux réalisés par la Ville du Mans pour permettre la création de cette classe supplémentaire.
Située dans le quartier du Miroir, l’école Jean Macé accueille 219 enfants sans compter les enfants de l’ULIS (Unité locale pour l’inclusion scolaire destinée à des enfants handicapées) soit une moyenne de 27,3 élèves par classe avec la fermeture de la 9ème classe.
Cette décision n’est pas acceptable car elle ne tient pas compte de la spécificité de ce quartier dont la population est de plus en plus mobile avec de nombreuses arrivées en cours d’année qui conduiront les effectifs à plus de 30 enfants par classe et empêcher l’inclusion des enfants de la classe ULIS.
Comme les élus du Mans l’avaient suggéré, il aurait peut-être été utile de maintenir un enseignant supplémentaire permettant de répondre à l’attente légitime des parents et se donner rendez-vous pour l’élaboration de la carte scolaire 2018 – 2019 en fonction de la réalité des effectifs constatés. La solution proposée d’un demi-poste n’est pas satisfaisante car elle ne permet pas un travail dans la durée.
Le combat des parents d’élève de l’école Jean Macé est légitime. Je regrette qu’ils n’aient pas été entendu par les services de l’Éducation nationale.
Je crains que ce dossier soit la parfaite illustration des conséquences de la décision précipitée et non concertée du Ministère de dédoubler les classes de CP dans certaines écoles. Décision pour laquelle il a fallu dégager des moyens en urgence au risque de fermer des classes dans d’autres écoles sans tenir compte des dispositifs existants comme le système « Plus de maitres que de classe » qui semblait donner de bons résultats.
L’Éducation nationale a certes besoin d’évoluer et de s’adapter mais cela ne peut pas se faire dans la précipitation et les hésitations permanentes.