1 Octobre 2010
Lors de la session extraordinaire de lundi dernier, la majorité UMP a proposé de modifier le règlement intérieur du Conseil général afin de mieux encadrer les possibilités d’expression des élus. Étrange pratique alors qu’il ne reste que deux sessions avant les prochaines élections cantonales. Ses manœuvres nous semblent tellement dérisoire que nous avons voté ces propositions.
Non sans malice, nous avons fait remarquer que notre assemblée n’avait pas besoin d’un règlement intérieur mais plutôt d’un statut de l’opposition.
Un statut de l’opposition qui empêcherait que les organes de communication du Conseil général (magazine et newsletter) ne deviennent des courroies de transmission d’un parti politique.
Un statut de l’opposition qui offrirait à la minorité la possibilité de faire étudier par les services et les commissions compétentes ses propres propositions plusieurs fois par an.
Un statut de l’opposition qui obligerait l’exécutif à associer à chaque déplacement le Conseiller général concerné même s’il appartient à la minorité.
Un statut qui modifierait radicalement les rapports entre majorité et minorité donnant sa place à l’ensemble des élus du suffrage universel et permettant de gagner en efficacité dans le respect du pluralisme et de la démocratie.
Un statut que nous mettrons en place si nous devenons majoritaires en mars prochain. C'est aussi cela promouvoir une autre forme de gouvernance.