Le Blog-notes de Christophe COUNIL

Maisons murées de la rocade : le dossier progresse enfin !

Les maisons murées de la rocade sud doivent être démolies pour laisser place à une supérette. Les négociations avec le promoteur avancent. Lentement, mais sûrement.

 

Les maisons murées le long de la rocade sud, avenue Pierre-Brossolette, devraient disparaître en 2012. D'après Christophe Counil, Maire-adjoint du Mans et Conseiller général du canton où se dressent les maisons, Le Mans Métropole a trouvé un promoteur intéressé pour acheter les terrains, qui s'étendent jusqu'à l'angle de l'avenue Félix Géneslay.

 

Cet investisseur envisage la construction d'un petit supermarché avec un parking et une poignée de magasins attenants. L'offre a été transmise au conseil général. Qui négocie. Et ne souhaite pas en dire davantage.

 

 « Rien n'est encore signé », glisse le service communication du conseil général. « On a des pistes, un promoteur s'y intéresse plus sérieusement que les autres, les dernières discussions sont en bonne voie », indique, de son côté, Bruno Melocco, directeur du développement urbain de la Métropole, tout aussi prudent. Et pour cause. Ce dossier revient régulièrement dans l'actualité. Mais reste à l'image des maisons: bouché.

 

Début juin, lors d'une visite du quartier, le maire avait évoqué la piste d'un petit supermarché, déjà dans les tuyaux depuis des lustres. En novembre, lassés d'attendre, des habitants du quartier sont allés accrocher une banderole ironique sur une des dix bâtisses murées: « Maisons à louer. S'adresser au conseil général. »

 

Banderoles-Maisons-Murees.jpg

Pourquoi une telle lenteur ? L'héritage des années 90, lorsque le Département a acheté les maisons, promises, dès le départ, à la démolition. Objectif à l'époque : réaménager le carrefour avec l'avenue Géneslay. Le projet, qui faisait la part belle à la voiture, a été abandonné. Comme l'idée d'implanter des logements. Trop bruyant, trop proche du flot de voitures, même depuis la destruction de l'ancien autopont, à l'été 2010. En attendant une solution, les maisons sont restées. Parce qu'elles ont l'avantage de servir de murs antibruit.

 

Pour faire avancer le dossier, Le Mans Métropole a acquis une partie des terrains derrière les maisons. Les deux collectivités doivent donc s'entendre. Avec l'envie de rentrer dans leurs frais, sachant que le coût de la démolition est estimé à 300 000€. Pas simple.

 

En novembre, Christophe Counil assurait que la décision de l'investisseur serait connue avant la fin de l'année. « La situation n'a que trop duré. Si par malchance le dossier n'aboutit pas, il faudra démolir. » L'élu avait écrit un courrier en ce sens à Jean-Marie Geveaux, président du conseil général.

 

Ouest-France, 29 septembre 2011

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H
Quelle bonne idée 2012 ! De démolir toutes ces maisons, cela ne ressemble plus à rien depuis de nombreuses années, c'est triste! En plus, il y aura du travail pour quelques dizaines de personnes !
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