26 Décembre 2011
Ce matin, Le Maine Libre se fait l’écho d’une étude de l’INSEE sur les disparités sociales dans les Pays de la Loire en indiquant que si « la pauvreté y est moins présente dans la région qu’ailleurs, la Sarthe est le département où elle est la plus intense ».
En effet, en Sarthe 12,2% des ménages sarthois sont sous le seuil de pauvreté avec un niveau de vie inférieur à 954 euros/mois. Cette pauvreté concerne en particulier les familles monoparentales, qui sont nombreuses dans le département. La Sarthe est aussi le département de la région le plus touché par le chômage. « La situation des jeunes sur le marché du travail y est la moins favorable : ils sont plus souvent qu’ailleurs non insérés et sortent plus nombreux du système scolaire sans diplôme », relève l’étude.
Le Mans Métropole concentre plus du tiers de la population sarthoise, mais la moitié des personnes appartenant à un ménage à bas revenus du département. Plus encore que Nantes et Angers, l’agglomération se distingue par une proportion très élevée de ménages pauvres et par de fortes inégalités de revenus entre ménages aisés et ménages pauvres.
Cette enquête fait écho aux récents débats du Conseil général lors desquels l’examen des crédits liés au RSA et à l’insertion a montré que le seuil symbolique des 10 0000 foyers sarthois allocataires du RSA avait été franchi en mars dernier. Une hausse qui risque de se poursuivre, au moins à court terme, compte tenu de la conjoncture défavorable et de l’augmentation du nombre de demandeurs d’emploi de longue durée au cours des derniers mois (7,9%).
Face à cette situation, j’ai, au nom du groupe des élus de Gauche, mis en avant la nécessité d’être plus offensif dans les politiques publiques d’aides aux plus démunis et en faveur de l’emploi notamment en faveur des jeunes. Malheureusement, nous n’avons pas vraiment été entendus.
Cette situation est également le symbole de l’échec des années Sarkozy, lui qui s’était engagé de réduire la pauvreté d’un tiers durant son quinquennat.