16 Mars 2014
Ayant échoué à imposer le débat sur le MMArena ou la Tranquillité publique, les listes de droite tentent depuis quelques temps d’imposer celui sur la fiscalité et la santé financière de la Ville du Mans. Une nouvelle fois, on assiste à beaucoup de contrevérités.
Tout d’abord, il convient de rappeler ce que disait la Chambre régionale des comptes dans son récent rapport concernant les finances municipales : « La pression fiscale est modérée. Conjuguée à une bonne capacité d’autofinancement, elle lui permet de contribuer efficacement au financement de ses investissements. L’endettement reste maîtrisé. »
Une Pression fiscale modérée.
De 2001 à 2013, la progression moyenne des taux d’imposition sur les ménages (taxe d’habitation, taxe sur le foncier bâti) s’établit à 1.71 % (inflation moyenne sur cette période de 1.70 %).
Un endettement maîtrisé
La Ville finance en moyenne 76 % de ses investissements sans recours à l’emprunt sur la période 2008 -2012.
La capacité de désendettement de la Ville est de 5 ans et 1 mois (inférieure à la durée d'un mandat), alors que le seuil de vigilance se situe à partir de 8 à 9 ans selon la Direction Générale des Collectivités Locales.
La dette par habitant est de 674 € au 31 décembre 2013 alors que la moyenne des communes métropolitaines de 100 000 habitants s’établissait à 1 084 € / habitant au 31 décembre 2013, derniers chiffres connus.
Des dépenses de personnel sous contrôle
Comme vient également de le reconnaître, la Chambre régional des comptes les dépenses de personnel de la Ville du Mans restent particulièrement maitrisées. Elle a, notamment salué, une politique de recrutement exigeante.
Un engagement de modération fiscale
Comme nous le faisons depuis 3 ans, la liste Le Mans pour tous s’engage à plafonner l’évolution de la fiscalité à 1% par an afin de limiter l’impact sur les ménages et rester une des grandes villes les moins imposée de France.
Vous pouvez retrouver les graphiques présentés dans cet article sur le site internet du Maine Libre.