24 Juin 2010
La fin du second semestre est traditionnellement ponctuée par les Assemblées générales des associations et structures qui font vivre nos quartiers. En participant à plusieurs d'entre elles, j'ai pu constater combien l'ambiance y était morose du fait du recul des financements publics. Deux exemples :
Culture et Liberté
L'association anime des ateliers et des chantiers d'insertion destinés à un public éloigné de l'emploi. Face au repli des financements de l'État et du Conseil général de la Sarthe, l'association s'interroge tout simplement sur sa capacité à maintenir son activité dans les années qui viennent. L'atelier de formation de base de Saint-Calais a ainsi cessé son activité en 2009. Les ateliers et certains chantiers sont clairement menacés aujourd'hui alors même que leur utilité sociale n'est plus à démontrer.
MJC Plaine du Ronceray
Forte de ses 40 années d'existence et ses 1 200 usagers hebdomadaires, la MJC devrait voir l'avenir en rose. Pourtant, dans son rapport moral le Président s'interrogeait "Tout cela sera-t-il encore possible dans les années à venir ?" : Avenir du Contrat Urbain de Cohésion Sociale (enjeu de 89 000 € par an soit 1/5 des recettes de la MJC), réforme des collectivités locales … autant d'éléments qui constituent une véritable "épée de Damoclès" pesant au-dessus de la tête des associations d'éducation populaire.
Difficile d'avoir un discours rassurant face à tant de menaces … qui viennent voiler les formidables réussites de ces associations qui contribuent au mieux vivre ensemble.