Rédigé par Christophe Counil et publié depuis
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S’il est des infidélités à la parole donnée connues de tous, d’autres doivent bien être passées inaperçues. Ainsi, voici quelquesextraits du discours prononcé par le candidat Sarkozy à Tours, le 10 avril 2007 :
« Etre Président de la République tel que je le conçois, c’est une ascèse, c’est l’oubli de soi, de son bonheur personnel, de sessentiments, de ses intérêts pour ne plus avoir en tête que le bonheur des Français, le prestige de la France, la grandeur de l’Etatet le bien commun. Il ne faut pas être candidat à la Présidence de la République française si l’on ne veut rien donner de soi-même, si l’on ne veut rien sacrifier, si l’on ne cherche que son bonheur et la réussite sociale. Il ne faut pas être candidat à laPrésidence de la République si l’on n’est pas prêt à s’imposer davantage de devoirs que les autres. Parce qu’un Président de laRépublique c’est quelqu’un qui n’a pas plus de droits, plus de privilèges et moins de devoirs. Mais quelqu’un qui au contraire amoins de droits, moins de privilèges que quiconque et plus de devoirs. » Ces quelques lignes trouvent toute leur saveur quand on met en face l’ augmentation de 206% du salaire présidentiel ou encoreles récents débordements sentimentaux de notre Président Bing-bling pour Carla Bruni.