12 Février 2019
Ce lundi soir, je participai aux côtés de Stéphane LE FOLL et Christine POUPINEAU à une réunion de présentation du programme d’isolation extérieure des logements du quartier Ronceray.
De 2012 à 2014, quartier a déjà connu une phase de travaux importants concernant l’intérieur des logements pour un coût total de 9,2 millions d’euros. Cette deuxième phase de travaux concerne l'isolation thermique extérieure de 726 logements pour un coût global de 8 millions d’euros, subventionné par la Métropole à hauteur de 1 600 000 euros. Ces travaux d’isolation par l’extérieur s’inscrivent dans le cadre de la politique lancée par Le Mans Métropole et Le Mans Métropole Habitat dans une démarche écoresponsable afin de lier écologie, économie et dimension sociale.
Le premier enjeu est celui de la transition écologique et énergétique. La lutte contre le réchauffement climatique se matérialise avec des opérations comme celle-ci qui consistent à limiter les émissions carbones par l’isolation thermique pour améliorer l’habitat des locataires et respecter l’environnement avec le désamiantage et le déplombage des locaux. Ainsi, l’isolation par l’extérieur devrait permettre d’économiser 122 tonnes de CO² par an. C’est ainsi que l’écologie s’écrit aussi au Ronceray.
Le deuxième enjeu est économique et social, avec un gain significatif de pouvoir d’achat pour les habitants de ces immeubles. Ce projet porte une ambition claire : lier écologie et un gain de pouvoir d’achat. Grace à cette opération de rénovation, les habitants économiseront jusqu’à 38% de leur facture de chauffage et d’eau chaude par an. Le coût de chauffage d’un T3 est de 45€/mois en moyenne et de 75€/mois en moyenne pour un logement similaire mal isolé (source : médiateur national de l’énergie). Au Ronceray, l’écologie rentre dans le quotidien des habitants avec une dimension économique concrète indispensable. A noter que ces travaux n’entraineront pas de hausse de loyers pour les locataires.
Le dernier enjeu est social puisque cette opération amène de l’activité pour les entreprises locales et la réalisation de 2950 heures d’insertion en direction de public en difficulté. Cette opération s’inscrit ainsi dans une logique professionnelle d’insertion de publics en difficultés.
Les habitants présents à la réunion ont pu obtenir toutes les précisions souhaitées sur le déroulement de ce chantier prévu pour durer une année. Comme l’a rappelé un habitant à l’issue de la réunion : « on est trop bien dans notre quartier ».