21 Mai 2014
Le 25 mai 2014, comme l’ensemble des électeurs européens, vous choisirez vos députés européens qui siègeront à Strasbourg pour les 5 prochaines années. Cette élection, pour la première fois et en application du traité de Lisbonne (2007), décidera aussi de la couleur politique du Président de la Commission Européenne.
Véritable chef de gouvernement de l’Europe, le Président de la Commission propose et fait appliquer les lois à l’échelle de l’Union européenne. Son rôle est essentiel. Depuis 10 ans, cette fonction est occupée par José Manuel BARROSO, représentant du PPE, le grand parti de la Droite européenne auquel appartient l’UMP. Avec son soutien, les gouvernements de droite ont plongé l'Europe dans la peur et dans l'austérité.
Mais aujourd'hui, il est possible de choisir une autre Europe. Si au soir du 25 mai, le Parlement européen est à gauche, Martin SCHULZ, tête de liste du PSE sera le Président de la Commission pour mettre en œuvre un programme politique protecteur des citoyens, pour moins de concurrence entre les peuples et moins de finance. Cette perspective est loin d’être irréaliste.
Une victoire des Socialistes européens ouvrirait enfin la voie aux textes fondamentaux attendus par la population, que la Commission Barroso a toujours refusé de présenter au législateur européen avec la connivence des conservateurs et des néolibéraux :
En face de Martin SCHULZ, candidat du SMIG européen (il a contribué à l’imposer en Allemagne cette année !), le candidat de la droite est Jean-Claude JUNKER, le candidat des banques et de l’évasion fiscale. En même temps que M. JUNKER demande l’équilibre budgétaire aux pays de l’Union, il leur fait les poches en tant que Premier Ministre d’un paradis fiscal, le Luxembourg, qui contribue à leur subtiliser 1 000 milliards d’euros de recettes fiscales par an ! Autant que les 100 millions d’Européens vivant sous le seuil de pauvreté n’auront pas, ni les PME qui représentent en Europe 92% des créations d’emploi.
L’enjeu c’est une Europe sociale, synonyme d’une Europe apaisée qui maintient la paix à l’intérieur de ses frontières dans des moments de crise comparables à ceux qui généraient guerre et destruction avant son avènement. Les fondateurs de l’Europe l’ont voulu ainsi avant toute autre chose et ils l’ont réussi, nous l’avons nous-mêmes expérimenté en 2008-2010. Il ne faut pas revenir en arrière sur ce point fondamental.
La France, seule, ne peut réaliser ces objectifs. Elle le peut seulement dans et avec l’Europe. Sans l’Europe, nous n’aurions pas pu non plus réaliser les équipements qui structurent un territoire, comme au Mans.
Certains, exploitant les peurs et les difficultés des citoyens mais aussi les échecs des gouvernants, voient dans cette élection l’occasion d’un terrifiant retour en arrière. Ils pourraient même, nous dit-on, constituer en France la première force politique le 25 mai au soir. Nous ne pouvons rester sans les dénoncer. Nous ne pouvons rester sans faire campagne ni appeler, de toute nos forces, à voter pour Choisir Notre Europe.
C’est pourquoi, je vous appelle à voter pour la liste « Choisir notre Europe » (bouton de vote n°3)